mardi 31 juillet 2007

L’alibi des transports contre le droit de grève.

Assemblée nationale

Syndicats et partis de gauche dénoncent une « atteinte au droit de grève ». Demain, première journée de mobilisation intersyndicale.
C’est cet après midi que les députés entament pour trois jours l’examen du texte de loi sur le service minimum dans les transports. Un projet phare de la droite que le premier ministre veut voir adopté avant la fin de la session parlementaire, le 3 août. Alors que ce texte « sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports publics réguliers de voyageurs », selon la terminologie officielle, fait l’objet de vives critiques des syndicats, qui y voient une mise en cause du droit de grève, Xavier Bertrand, ministre du Travail, lui a assigné trois objectifs : « éviter au maximum le recours à la grève, éviter la paralysie des transports et améliorer la situation de l’usager en cas de grève ». Ce n’est pas « un texte du père Fouettard », s’est aussi défendu le ministre des Transports, Dominique Bussereau.
Le projet de loi, adopté le 19 juillet par la majorité de droite au Sénat, prévoit l’obligation, pour les salariés, de se déclarer grévistes, par une déclaration personnelle quarante-huit heures avant le conflit sous peine de « sanction disciplinaire ». Le texte contient aussi la possibilité pour la direction de l’entreprise d’organiser un vote à bulletins secrets après huit jours de conflit pour autoriser ou non sa poursuite. Ces deux mesures, visant à créer des obstacles aux organisations syndicales, concentrent la colère de celles-ci. ... (sic) . Article paru le 30 juillet 2007 / Rosa Moussaoui

Lien l'Humanité : http://www.humanite.fr/2007-07-30_Politique_L-alibi-des-transports-contre-le-droit-de-greve

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