mercredi 18 février 2009

CITATION

CET ETAT EST VIOLENT ET NE PEUT PAS DURER TOUJOURS

BOSSUET
1627- 1704

ANTILLES, REPONDRE AUX EXIGENCES POPULAIRES

Depuis près d'un mois, un mouvement populaire de grande envergure se déploie en Guadeloupe et en Martinique. Cette colère bénéficie d'un soutien massif de la population. Elle s'élève légitimement face au mépris du gouvernement, contre des inégalités particulièrement insupportables dans ces départements et pour un relèvement significatif des salaires.
Derrière l'image carte postale de ces îles, la réalité sociale est bien différente : taux de chômage dépassant les 20%, revenus moyens d'un tiers de ceux de la métropole, inflation deux fois supérieure et des prix souvent doubles, notamment pour les produits alimentaires.
Pour une majorité de guadeloupéens et de martiniquais, la vie est dure alors même que 1 % de la population y contrôle 90% de l'industrie agro­alimentaire, la moitié des terres et 40% de la grande distribution. Une inégalité sociale poussée à un point d'incandescence et qui aiguise toute les colères dans des Antilles qui n'oublient pas leur passé colonial et l'esclavage.

Silence du Président

Il aura fallut attendre 15 jours de grèves en Guadeloupe pour que le Ministre daigne se déplacer pour annoncer que le gouvernement laissait au Medef le soin de trancher...
Alors même que des centaines de milliards d'euros ont été trouvé pour sauver les banques, le gouvernement n'assume pas ses responsabilités politiques.
En 1 h30 de show télévisé, Nicolas Sarkozy n'aura pas eu un mot sur le sujet.
Une attitude irresponsable qui ne peut que conduire à une radicalisation du mouvement, à l'extension de la crise, en Guyane, à la Réunion et au-delà et conforter le recours à la grève générale comme seule solution pour être enfin entendu.

Augmenter les salaires, c'est juste et efficace

Aux Antilles comme en France, la solution à cette crise économique passe notamment par un relèvement significatif des salaires et rompre avec les dogmes libéraux.

C'est cette même exigence que le mouvement social a porté le 29 janvier et portera le 19 mars.

"C'est le moment d'affirmer notre solidarité active"
LA SECTION D'OULLINS DU PCF EST SOLIDAIRE DE LA POPULATION DES ANTILLES

vendredi 6 février 2009

NE PAS RATER L OCCASION DES EUROPEENNES


pas de micros pour l' HUMA


Apostrophe


Soirée télé : pas de micros pour l'Humanité


C’est devenu une règle, semble-t-il.

Notre journal n’a été invité sur aucun plateau télé et dans aucun studio radio, pour réagir aux propos de Nicolas Sarkozy.

On a pu entendre, en revanche, des journalistes des Échos, du Point, de Marianne, du Nouvel Observateur, de Charlie-Hebdo, de Médiapart, du Figaro… C’est bien.

Mais il manque une note dans la partition, également absente des débats qui analysaient les mobilisations du 29 janvier auxquelles notre quotidien avait prêté une attention sans égale dans la presse nationale.

Pas de jaloux entre l’audiovisuel public et le privé,

le sort réservé à l’Humanité et à ses lecteurs est le même.

Et c’est le pluralisme qui boite.


Patrick Apel-Muller, Directeur de la rédaction

on acheve bien la LCR

On achève bien la LCR

Paru dans l’Huma du 05 fevrier 2009

Extrême gauche . L’organisation trotskiste se dissoudra ce soir, avant de se muer, ce week-end, en Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
Sans fleurs ni couronnes, les militants de la LCR enterrent aujourd’hui leur formation, à l’issue de son dix-huitième et ultime congrès, à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sur le lieu même de la naissance du futur Nouveau Parti anticapitaliste. Un sabordage qui fait « plaisir », procure de la « joie » à ses fondateurs, Alain Krivine et Daniel Bensaïd (1). « C’est une dissolution positive, on disparaît pour renaître autrement et mieux », prédit le philosophe.
Deux mois après avoir créé la Ligue communiste, en avril 1969, Alain Krivine, vingt-huit ans, menait sa première campagne présidentielle et obtenait 1 % des voix. « On a commencé à 120 adhérents pour faire la révolution dans un pays de 41 millions d’habitants, se souvient-il. Ou il fallait être cinglés ou très motivés. » Elle est dissoute en 1973 par le pouvoir, à la suite d’une manifestation contre la tenue d’un meeting fasciste, ses militants la font réapparaître, fin 1974, sous l’appellation Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

Pas de vague à l’âme

Sans « nostalgie » aucune, Alain Krivine dit ne pas être « accroché à un nom ou un sigle. Je vis comme une grande victoire le dépassement de la LCR en NPA. Nous sommes en train de réussir un nouvel outil politique ». Le NPA, qui revendique 9 000 militants (contre 3 200 à la LCR), tiendra son premier congrès vendredi, samedi et dimanche. « Nous effectuons, explique Daniel Bensaïd, un pas en avant dans lequel nous ne laissons pas en route les idées de la LCR, l’essentiel continuera à vivre dans le NPA. »
Pas de vague à l’âme donc, juste quelques claquements de portes et un peu d’angoisse. Rien en tout cas qui ne rend infranchissable la métamorphose de la Ligue en une formation au contour flou. « La dissolution en tant que telle ne me soucie pas, souligne Christian Picquet. Je me bats depuis des années, au sein de la LCR, pour qu’elle se dépasse dans un parti regroupant toutes les sensibilités antilibérales et anticapitalistes, une sorte de Die Linke à la française. » Or, déplore le porte-parole de la minorité Unir, « le NPA n’en prend pas la direction. Ce nouveau parti se concevra-t-il comme une fin en soi, un parti occupant, de manière plus large que la LCR, l’espace de l’extrême gauche uniquement ? Ou se veut-il un levier pour le rassemblement de toutes les forces de transformation sociale ? ».
Pour Christian Picquet, le débat d’orientation stratégique demeure le principal enjeu du congrès de dissolution. Une grande majorité s’est, certes, dégagée en faveur de la construction d’une autre formation, mais des adhérents « restent dubitatifs sur leur participation ou leur implication dans le NPA », note un document interne, craignant de « se sentir dépossédés d’une identité politique » structurante pour leur vie militante. « Certains ont peur de voir les valeurs essentielles de la Ligue noyées. C’est logique, il y a une part de pari, reconnaît Alain Krivine. Il n’empêche, les militants de la Ligue ont une formation et une expérience politiques qui leur permettent d’être décisifs par rapport à toute une génération qui arrive, très combative, mais sans culture politique. »

Un cocktail de « vieux et de neuf »

Une cohabitation de cultures différentes, qui ne semble pas effrayer outre mesure Daniel Bensaïd : « Ma génération était tout naturellement inscrite dans le mouvement ouvrier ou les récits de la résistance pendant la guerre d’Espagne ou d’Algérie. La génération symbolisée par Olivier est entrée en politique dans les années quatre-vingt-dix, après la chute du mur de Berlin. Ses références à elle sont le zapatisme ou le mouvement altermondialiste. » Le philosophe ne désespère pas de voir « ces cultures converger vers une culture politique commune ». Olivier Besancenot se veut, pour sa part, rassurant, en affirmant, à l’AFP, qu’il ne s’agit pas d’« une - rupture », plutôt d’un « mélange de vieux et de neuf ». Un cocktail à la saveur d’un « parti dont la gauche révolutionnaire a besoin au XXIe siècle ».

Ce soir, la LCR s’offre un enterrement de première classe. Le NPA héritera non seulement du patrimoine idéologique mais aussi des locaux et de l’imprimerie de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Le journal Rouge disparaîtra pour laisser place à un nouveau système d’expression multimédia associant un site Internet, un hebdomadaire et une revue théorique mensuelle.
Un legs pour mieux - démarrer dans la vie militante.
Mais la mue de la LCR en NPA se heurtera-t-elle à un rejet ?

(1) Coauteur, avec Olivier Besancenot, de Prenons parti pour un socialisme du XXIe siècle, Éditions des Mille et Une Nuits, 16 euros.

Mina Kaci

jeudi 5 février 2009

SANTE & PROTECTION SOCIALE

Jeudi 26 février 2009 à 20h
Débat public
Evolution des systèmes de Santé
&
de la Protection Sociale

Organisé par la section du Parti Communiste Français d'Oullins,
salle du Caveau, La Renaissance, 7 rue Orsel - 69600 Oullins

Le mythe du déficit de la Sécurité Sociale.
Intervenant: Michel Catelin, président d'URSSAF (villefranche) jusqu'en 2008, militant de la protection sociale
&
L'accompagnement social.
Intervenante: Maud Garrigues, assistante sociale en milieu hospitalier

Maud Garrigues et Michel Catelin répondront à vos questions
venez nombreux,