vendredi 27 mars 2009

L’ANTICAPITALISME REVOLUTIONNAIRE DE DROITE

La droite est unanime : la constitution de Nouveau Parti Révolutionnaire est une aubaine ; la faveur grandissante d’Olivier Besançenot dans l’opinion publique est une bonne nouvelle ; les très bons sondages dont on crédite le NPA font jubiler Nicolas Sarkozy ; et, signe qui ne trompe pas, les commentateurs politiques, chroniqueurs et autres pythies télévisées, toutes vendues au libéralisme et aux pouvoirs se partageant l’alternance, dissimulent mal le plaisir qu’elles ont à voir le NPA camper sur des positions non unitaires qui feront incontestablement le jeu de la droite en place.

De sorte que les termes de l’alternative sont simples : ou bien le NPA fédère la gauche antilibérale sur de bonnes idées, mais, se refusant à la prise de pouvoirs possibles de la commune à la nation via la région, il persiste dans le ministère de la parole revendicative où les choses sont faciles : “y a qu’à”,”y faudrait”,”faut qu’on”,”ya pu qu’à”…et dans ce cas de figure, Sarkozy est assuré de pourvoir nuire pendant dix ans ; ou bien, le NPA arrête ses génuflexions devant Platon, il redescend sur terre et se soucie moins de pureté révolutionnaire que de vie quotidienne de millions de victimes du capitalisme libéral. Dés lors, il va au charbon pour gérer des villages, des cités, des villes moyennes et grandes, des départements et des régions avec d’autres forces de gauche car le NPA ne sera jamais majoritaire seul. S’il joue la logique du tout ou rien, il n’aura rien car jamais il n’aura tout.

Si le NPA ne s’allie pas avec la gauche non socialiste, il est certain de rester dans une éternelle opposition où il conservera une relative pureté - car peut-on encore se dire ou se croire pur si on laisse le champ libre à une horde de barbares de droite qu’on ne combat pas quand la défaite n’est pas écrite ? Il existe un délit de complicité, et la gauche antilibérale rassemblée n’allant pas au combat commun serait clairement responsable de la défaite en ne mettant pas ses troupes à disposition du combat antilibéral de gauche.

Pas question de gouverner avec le PS, certes. Mais pourquoi dés lors refuser de gouverner avec la gauche antilibérale que, de ce fait, on envoie dans les bras du Parti socialiste faute de mieux ?
Je suis attentif à l’idéal, à la morale, à la pureté aussi. Mais cela ne doit pas conduire à cesser d’être soucieux de la misère concrète et réelle du peuple souffrant qui en a assez des querelles de sectes et qui veut une autre vie dans laquelle il ne gâcherait pas la sienne à survivre. Je vois d’un bon oeil la fédération dans le NPA de forces sinon dispersées. Mais c’est une étape.


Si ce nouveau parti n’a pas de stratégie d’union de la gauche antilibérale dans la perspective
d’une prise de pouvoir à tous les échelons de la société, il sera le meilleur allié de la droite.


Qui, à gauche, peut vraiment vouloir cela ?

CHRONIQUE extraite de “SINE-HEBDO” N° 26 du 04 Mars 2009
Auteur : MICHEL ONFRAY - Philosophe

mercredi 25 mars 2009

Cantines scolaires à Oullins: la droite en action

Luxe & sélection: injusticepour les repas des cantines oullinoises !
Double projet: limitation de l'accès aux cantines scolaires et augmentation des tarifs
Projet de la municipalité UMP qui sera soumis au vote du conseil municipal du 26 mars 2009
- la cantine scolaire sera limitée aux seuls enfants dont les deux parents travaillent
- les jours de présence à la cantine devront être engagés en début d'année scolaire
(sauf pour les parents travaillant en équipe)
- si l' un des parents ne travaille pas, la cantine ne sera autorisée qu'un ou deux jours par semaine ( en projet)
Si absence de l'enfant au service de restauration, le repas sera facturé le 1° jour.
Un certificat médical sera demandé pour les jours suivants
- deux nouvelles tranches seront ajoutées dans la grille des tarifs
- => augmentation 5% et 10% du prix pour de nombreuses familles
- fin de la liberté de choix pour les parents de laisser leurs enfants à la cantine, en fonction de leur emploi du temps et de leur budget
- => sélection & injustice sociale !

Le Parti Communiste Français, section d'Oullins, soutient les actions menées contre ces projets

Sommet de l'OTAN : Marie-George Buffet appelle à pavoiser

A quelques jours du sommet de l’Otan, la police a demandé à plusieurs habitants de Strasbourg de décrocher des fenêtres et des balcons les drapeaux « Pace » et "non à l’Otan », aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Notre camarade Christian Grosse, dirigeant départemental du PCF, a ainsi eu droit à la visite des forces de l’ordre.
A l’évidence, le Gouvernement aimerait transformer la capitale alsacienne en un véritable bunker, en une ville forteresse ou il serait interdit de pavoiser...
Ce soir, nous lançons un appel : partout dans le pays accrochons notre drapeau à nos fenêtres, à nos balcons, nous pourrions ainsi dessiner ensemble un gigantesque arc en ciel pour la Paix et inviter à la grande la manifestation du 4 avril.

Marie-George Buffet
Secrétaire nationale du Parti communiste français
Paris, le 24 mars 2009

Sarkozy : le spectre sécuritaire contre la revendication sociale


Entre provocation et démagogie Nicolas Sarkozy a tenté, pendant plus d’une heure, dans un discours aux accents sécuritaires, de justifier son action, et a refusé de revenir sur ses réformes. Il a repoussé toute idée de loi contre les rémunérations des patrons.

Suite de l'article de Frédéric Durand (L'Humanité) sur le lien suivant:

mardi 24 mars 2009

Compagni Comunisti


Saluti à nos camarades italiens & à tous les autres !
N'oubliez pas que dans communiste il y a commun.
Luttons ensemble: entre sections, entre pays... L'adversaire est à droite !

lundi 23 mars 2009




Rejoignez le COMMUNISME

Contre la droite & le capital: unissons-nous




Parti Communiste Français: UNISSONS-NOUS


dimanche 22 mars 2009

Affiche internationale


La PAIX DANS LE MONDE ne peut être réalisée que par une société égalitaire et sans classe : le COMMUNISME

Economie ?

Le rôle de l'activité économique réside dans la satisfaction qualitative et quantitative des besoins humains. Gilles MERCIER (chercheur INSERM)

jeudi 19 mars 2009

Fillon au journal TV de TF1

Confirmation: nos dirigeants ont des handicaps. Sarkosy ne voyait pas les manisfestants dans la rue, Fillon a déclaré ce soir au journal de TF1 qu'il ne les entend pas !

Belle prestation "langue de bois & angélisme" du 1° ministre sur la chaîne-amie.

- "les français qui paient l'ISF travaillent un jour sur deux pour l'état" (sic) Fillon dixit.
- "en cette période de crise il ne faut pas diviser, mais rassembler les français" (sic) Re-Fillon dixit.


Alors écoutons Fillon qui ne veut pas nous entendre: soyons tous unis et rassemblés... dans la rue pour la prochaine manifestation unitaire et anticapitaliste

Manif du 19 mars... 2° suite photo




Cliquez sur les photos pour les agrandir

Manif du 19 mars 2009... suite photo !




Cliquez sur les photos pour les agrandir

Bravo camarades ! Belle manif .

Lyon: 45.000 manifestants !!! (sources "Humanité")

La CGT estime à 3 millions le nombre de manifestants à l'appel de tous les syndicats.

Une grande majorité de Français (78%) soutiennent la mobilisation syndicale, selon un sondage Ifop publié mardi.

dimanche 15 mars 2009

Vive le vert, ça recycle & se recycle!


Daniel Cohn-Bendit (Rouge, Vert... ou ...?), José Bové, Allain Bougrain-Dubourg...
quelle équipe de choc !

Elle va être "vert vif" leur campagne européenne !!

Attention , cette nouvelle vague sera un véritable tsunami.
Avec une telle équipe, l'Europe de la Droite et du capital va trembler sur ses bases !

Faut dire que ces verts-là sont très forts: le recyclage écologique commence par eux-mêmes ! Compliments.

VIVE les produits recyclés !
GL.

Elections Européennes du 7 juin 2007

Vidéo du "Front de Gauche pour changer l'Europe" :

Votez avec le PCF & le Front de Gauche pour changer l'Europe des patrons & du capital !

Lien pour informations: http://www.elections-europeennes.org/

jeudi 12 mars 2009

Meeting Front de Gauche mardi 10 mars 2009















Lyon, SALLE VICTOR HUGO (Mairie du 6ème) MARDI 10 MARS 2009

Interventions de :

Francis WURTZ (PCF)

& de Claude DEBONS (PG).

INVITES: Jean-Jacques BOISLAROUSSIE (ALTERNATIFS) -

Christian Picquet (UNIR)

& des acteurs sociaux dont la camarade Maud GARRIGUES, assitante sociale.



Manifestation unitaire du 19/03


Jeudi 19 mars 2009
GRANDE MANIFESTATION UNITAIRE
Soutenue par le Parti Communiste Français

- protection sociale
- salaires
- retraite
- service public
- emploi
Soyons nombreux !

mercredi 4 mars 2009

citation de Dostoievski

"On ne peut juger du degré de civilisation
d'une nation qu'en visitant ses prisons"

Antilles : les ferments d’une révolution ?





Rappel des faits

Deux cents euros pour les bas salaires.

Les Guadeloupéens avaient placé cette exigence en tête de leurs revendications. Ils sont sur le point de gagner.
Mais il aura fallu plus de cinq semaines de grève générale, de manifestations, de routes barrées.
Cinq semaines au cours desquelles gouvernement et patronat ont tenté d’user les nerfs de la population.
Mais cinq semaines qui ont vu le rassemblement inédit de tous les secteurs de la société, de toutes les générations s’imposer,
créer une dynamique qui « donne de la fierté » et fait « bouger la société dans ses fondements ».
Jacqueline Sellem




Guadeloupe.
Les gendarmes mobiles au secours du MEDEF
le préfet de la Guadeloupe a annoncé le déploiement de forces de l’ordre pour « éviter l’irruption de manifestants dans les entreprises ».
Le Liyannaj kont pwofitasyon (LKP) a affiché, ce week-end, son intention de faire appliquer « dans toutes les entreprises » l’accord interprofessionnel sur une hausse de 200 euros des bas salaires conclu vendredi dernier, et ce en dépit de l’opposition de la CGPME et du MEDEF.
« Non seulement nous allons demander l’extension de l’accord, mais nous allons passer d’entreprise en entreprise pour le faire signer », a prévenu le porte-parole du LKP, Élie Domota, devant plusieurs milliers de personnes réunies en meeting dimanche soir à Pointe-à-Pitre.
En réponse, le MEDEF, dont la rigidité et le sectarisme retardent depuis des semaines la sortie de crise, se livre à un chantage à l’emploi, en prédisant « 10 000 à 14 000 suppressions d’emplois » après la grève. Son président, Willy Angèle, en a appelé aux pouvoirs publics contre ce qu’il nomme « les méthodes musclées du LKP », accusé de « fermeture par la force des entreprises ».
Appel entendu par le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges, qui a annoncé hier la mobilisation de gendarmes mobiles pour « éviter l’irruption de manifestants dans les entreprises ». « On peut difficilement imaginer qu’un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur. (…) L’adhésion d’une entreprise à un accord interprofessionnel repose sur le volontariat », a justifié le préfet.
Un dispositif renforcé a été déployé hier à Baie-Mahault, dans la zone industrielle de Jarry et au centre commercial Destrelland, où le LKP appelait à manifester hier.
Plusieurs centaines de manifestants se sont vu bloquer l’accès à ces sites par les forces de l’ordre dans la matinée. En fin d’après-midi, une nouvelle séance de négociations était prévue avec les représentants de la grande distribution « pour boucler la liste des produits susceptibles de faire l’objet d’une baisse de prix », indiquait la préfecture.
En Martinique, où les discussions se prolongeaient encore hier sur les prix, un accord devait être entériné, en revanche, dans l’après-midi, sur une hausse de 200 euros des bas salaires. Avec une contribution temporaire de 100 euros de l’État et de 30 euros des collectivités, les entreprises devraient prendre en charge 30 à 100 euros en fonction de leur taille et de leur secteur. Un dispositif qui devait recevoir, à la différence de la Guadeloupe, le feu vert de toutes les organisations patronales.
R. M.
articles tirés du journal l'Humanité
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L' EUROPE EN MARCHE


Le Front de gauche se construit

Engagés dans un Front de gauche pour les élections européennes, le PCF et le Parti de gauche rencontrent toutes les organisations et personnalités qui ont se sont engagées dans la campagne du « non » de gauche au référendum de 2005. Ils leur proposent de participer à cette construction et de l’élargir.A lire dans L’Humanité des débats, samedi.

Les radios et les télés font silence. Les journaux bien en cour, s’ils écrivent sur le sujet, c’est à l’encre sympathique. Motus et bouche cousue, oreilles bouchées, on regarde ailleurs.
Le monde des médias (sauf l’Humanité et Politis) rejoue la partition de 2005.
Mais le Front de gauche existe, bel et bien.
Cela s’est fait en quelques semaines.
Le Parti communiste et le Parti de gauche ont donné le signal de départ. Et montent dans le train, contents, presque enthousiastes déjà, des citoyens et citoyennes venus des entreprises, des écoles, des hôpitaux, des sans-travail, des sans-papiers, des citoyens qui luttent ou qui ont envie de lutter. Ils ont rempli des salles à Frontignan et à Marseille. Ils distribuent des tracts, signent et font signer des appels, activent le bouche-à-oreille. Ils sont souvent un peu savants sur la question de l’Europe. Ils savent qui décide et comment, et les conséquences. Ils ont fait leurs universités sur la directive Bolkestein, sur le traité constitutionnel européen. Surtout, ils savent à quoi ils s’attaquent, vers quoi ils voudraient bien aller.
Avec le mot solidarité, ils traversent l’Europe en tous sens, de la Roumanie à l’Irlande en passant par Bruxelles, de la lutte de Dacia à celle contre le traité de Lisbonne.

Quand ils crient « unité », ce n’est pas parce qu’ils sont naïfs, c’est le contraire. D’un côté ils ne voient pas de différences insurmontables, de l’autre, ils mesurent la force de ceux, bien que moins nombreux, qui se mettent dans la roue du capitalisme mondialisé.
Et, quand on envisage les choses sous cet angle, et qu’on veut vraiment que ça change parce que la vie devient décidément trop dure, trop injuste, l’unité, c’est une question de bon sens.
Mais on dit aussi que l’unité est un combat.
C’est vrai. Alors il faut commencer par gagner ensemble celui-là.
Mettre cartes sur table, discuter, apprendre à s’écouter, rapprocher petit à petit les points de vue, se respecter.
C’est tout ce qu’on a essayé de faire dans cette table ronde de l’Humanité, à lire dans l’édition de samedi.

Jacqueline Sellem