- compte rendu de l'AG nationale des 8 & 9 décembre.
- repas fraternel de la section.
- questions diverses.
présence souhaitable de tous les adhérents .
bonnes fêtes à toutes et à tous.
présence souhaitable de tous les adhérents .
PCF SECTION D’OULLINS
17 NOVEMBRE 2007
PREPARATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES COMMUNISTES 8 et 9 DECEMBRE 2007
SYNTHESE DES REUNIONS TENUES A LA SECTION
LES 24 OCTOBRE, 7 ET 14 NOVEMBRE 2007
INTRODUCTION
Nicolas SARKOZY avait prévenu : « On engage un mouvement de changement comme jamais depuis la Libération ».
Alors que le programme du Conseil National de la Résistance issu d’un débat d’idées antérieur était révolutionnaire, depuis 1945 le capital fait tout pour remettre en cause les acquis.
Les solutions collectives sont stigmatisées comme ringardes et l’individualisme érigé en vertu ; dans ce contexte injustices, inégalités et précarité sont plus que jamais criantes.
Il semble ainsi y avoir un problème de débat d’idées.
Il s’agit de faire un inventaire large et général visant à :
- caractériser les problématiques
- préciser les conditions de la riposte au capitalisme
- formuler les problèmes expliquant la crise des idées
- définir un mandat quant au travail politique à mener
Devant la nécessité de refonder le projet communiste, la section d’OULLINS du PCF a organisé un débat ouvert autour de 3 thèmes :
- notre choix de société
- les obstacles à surmonter
- notre combat politique
D’autre, part l’étroite interdépendance des 3 sujets prévus, nous a parfois contraint à revenir sur des questions déjà abordées ou d’anticiper sur certaines à venir.
I- NOTRE CHOIX DE SOCIETE
Ce que nous voulons c’est une autre société !!!
Ainsi notre objectif est une société sans classe qui marquera l’émancipation des travailleurs.
Ainsi les communistes doivent-ils s’emparer des problèmes du quotidien et sentir ce qui est important au niveau ou ils se situent en se posant des questions telles que celles touchant à notre mode de consommation, à la réussite, aux vacances, au logement par exemple…
Un des objectifs immédiats essentiel est de faire qu’il n’y ait plus de travailleurs pauvres. Il nous faut une société dès maintenant plus égalitaire car en particulier les différences de salaires insupportables créent des clivages et la mal rémunération est génératrice de violences et de frustrations.
Dans notre combat politique, la prise d’une mairie c’est certes important mais il faut impérativement garder la visée ultime et continuer à faire briller la petite flamme à savoir la construction de l’autonomie des travailleurs.
En outre la question de la paix et de l’équilibre mondial est essentielle et doit rester au centre de la réflexion des communistes.
La visée c’est des acquis tout de suite dans la finalité de la société communiste.
Aujourd’hui on assiste à un grand découragement même parfois parmi les communistes.
En outre depuis un certain temps notre société est frappée d’amnésie et beaucoup ont oublié les choses comme par exemple que les soins et les vacances sont des acquis arrachés par la lutte politique.
Cependant l’incrédulité n’est pas nouvelle et en 68 beaucoup étaient sceptiques quant à l’augmentation des salaires de même qu’à la libération certains avaient douté de la restauration de la République.
Approfondir notre idéologie cela signifie aussi pour les communistes être mieux armés dans leur travail militant afin de pouvoir répondre aux interpellations ou contradictions apportées sur les marchés, dans l’entreprise…
On en revient donc de nouveau à une définition claire du projet communiste, aux questions fondamentales de la visée, de quelle société pour le futur…
En partant des besoins de chacun il faut donner à tous de l’appétit et l’espoir d’une autre société en insistant sur la visée démocratique en particulier dans l’entreprise.
Evitons cependant d’être manichéen car aujourd’hui c’est dur pour tout le monde, même pour les patrons, le patron n’est pas méchant par nature, ce qu’il fait, il le fait parce qu’il en a le pouvoir politique.
Si tout le monde va mieux alors tout ira mieux ! Le problème étant d’éviter l’individualisation des luttes tout en étant plus concret dans ce que l’on propose aux gens.
Certes face au capitalisme la visibilité de notre projet est évidente mais une nouvelle fois nous devons définir clairement ce que nous voulons et comment nous nous démarquons de la sociale démocratie qui de jour en jour se droitise un peut plus.
Il convient de bien mettre en avant l’originalité de la visée communiste.
Il semble inconcevable de rester dans un entre-deux en faisant de la comm pour faire de la comm sans que le média choisi soit vecteur d’un contenu idéologique et politique. Contrairement à nous, on peut noter que BESANCENOT à une bonne accroche, en particulier médiatique car il se situe sur un terrain politique.
D’autre part il faut être moderne dans notre communication au risque d’être perçu comme vieillot, ce qui est souvent le cas.
Le parti se doit d’être en phase avec son temps, un temps qui est celui de l’image.
Enfin et en vrac, il a été noté qu’en général on n’entend pas assez le PC et qu’ainsi la part est faite belle aux socialistes, qu’il conviendrait peut-être de dire parfois des choses qui choquent les gens, de faire en quelque sorte de l’esbroufe, de mettre plus en avant les intellectuels du parti qui enrichissent le débat idéologique.
En conclusion il faut apprendre à dire les choses car par exemple l’Huma est riche de débat mais tout cela ne sort pas du cénacle communiste.
Il convient de partir des réalités et de dire que le capital a bien réussi son coup en conduisant à une bipolarisation de la vie politique entre la droite et le PS de plus en plus à droite.
Il en découle une inquiétude bien réelle même si en France on rencontre des idées antilibérales et révolutionnaires bien présentes.
On a certes déjà connu des unions depuis le programme commun jusqu’à la gauche plurielle mais aujourd’hui la question se pose du comment s’organiser pour rassembler du PS aux gauchistes tous ceux qui n’acceptent pas la politique menée par la droite ?
En outre beaucoup rechigneraient à se fondre dans une masse ou l’on disparaîtrait en tant que communistes et avec nous le projet communiste.
Etre communiste ça correspond encore aujourd’hui pour beaucoup à quelque chose et en restant ce que l’on est, il y a peut être à faire avec certains socialistes, la LCR, l’électorat LO et d’autres…
Cette alliance doit être rapide, une sorte de Front Populaire ayant pour double objectif de résister d’une part, de travailler sur le futur d’autre part.
Cette fédération devrait être considérée plus comme instrument de luttes que comme outil électoral.
Elle devrait également associer les syndicats dont on ne peut que déplorer qu’ils ne prennent pas assez position sur les problèmes politiques et ne se cantonnent qu’au plan revendicatif alors que la bataille politique est loin d’être gagnée.
Elle devrait aussi associer le monde associatif.
De nombreux camarades pensent qu’il s’agirait d’un abandon d’identité, que cela ne nous ferait sans doute pas gagner des voix et qu’il faut garder des références emblématiques comme par exemple la faucille et le marteau. Même si aujourd’hui nous sommes peut-être en bas (comme d’ailleurs la religion et le pouvoir !) les symboles sont importants. En outre il y a urgence à revenir à la lutte des classes en une heure ou capital et patronat ne se privent pas de la faire leur contre les travailleurs.
Il est également nécessaire de refaire l’unité dans le parti et de ne pas avoir peur d’être communiste car on peut rassembler même avec le sigle PCF comme en atteste les très bons scores des députés communistes réélus.
D’autre part il est nécessaire pour le parti de travailler l’identité et l’organisation. A ce titre il nous faut faire revivre les cellules avec au moins une réunion et une action par mois laquelle sera de nature à nous redonner une bonne visibilité. Quant aux cellules d’entreprises, force est de constater qu’elles ont depuis longtemps périclité ; un travail considérable reste à faire à ce niveau et concernant les problèmes actuels un tract du Comité National concernant les régimes spéciaux serait un support essentiel à une approche nouvelle des entreprises.
Toutefois il convient de s’interroger sur le travail militant : il convient de dire aux gens que la vie est dure mais que les communistes ne sont ni des prophètes ni des martyrs. Le militant n’a pas être exemplaire car comme tous il est soumis individuellement aux contingences du quotidien.
Cependant l’attitude individuelle du militant doit rester conforme au projet communiste et dans le même temps on n’a plus le droit aujourd’hui d’envoyer des camarades au casse-pipe.
Sur un autre plan, plusieurs camarades ont noté l’importance d’avoir un parti européen efficace car les enjeux et les bagarres sont avant tout européennes. Cependant il semble que le PGE soit trop opaque et notoirement inefficace de sorte qu’il n’est même pas en capacité de pouvoir initier des pétitions au niveau européen : il est urgent que le PGE travaille sur une pétition concernant le nouveau traité européen . La question reste ouverte semble-t-il de trouver une instance qui prenne des initiatives et fasse vivre le parti européen. Que faire pour le développer sur des bases antilibérales.
CONCLUSION
Un camarade a fait observer que si nos propositions n’étaient pas crédibles, dans ce cas il en allait de même de la crédibilité du parti.
Il est urgent de ne pas coller à l’opinion au risque de tous se réveiller un matin au MODEM !!!! la stratégie électorale n’ayant en aucun cas besoin d’idées…
Il y a donc semble-t-il du grain à moudre !!!
AMENDEMENTS APPORTES AU TEXTE DE LA SYNTHÈSE
LORS DE LA RÉUNION DES COMMUNISTES
A LA SECTION D’OULLINS
LE SAMEDI 17 NOVEMBRE 2007
Un débat s’est engagé avec des camarades absents lors de notre dernière réunion sur le sujet concernant le travail militant et en particulier quant à l’exemplarité que doit avoir ou non le militant communiste.
Après discussion, il a été décidé que le paragraphe contenant la phrase « le militant n’a pas à être exemplaire » devait être tempéré. Il sera fait dans ce sens.
D’autre part, dans le même paragraphe il a été jugé utile d’évoquer les cellules d’entreprise. Il sera fait dans ce sens.
Le Président de la République veut casser les régimes spéciaux de retraite avant la fin de cette année afin de s'attaquer une nouvelle fois au régime général et clore cette nouvelle campagne contre les retraites avant la fin juin 2008.
Cela fait bientôt 12 ans, que la droite et le MEDEF rêvent de prendre leur revanche sur les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite qui ne les ont sauvés alors que par une remarquable mobilisation à l'automne de 1995.
Nicolas Sarkozy, le Dérouléde du MEDEF, croit pouvoir aujourd'hui sonner impunément la charge.
La vérité sur les régimes spéciaux
Mais de quoi parle-t-on?
Tout d’abord, la plupart des caisses qui ont un régime spécial sont bénéficiaires et non pas déficitaires et elles contribuent par solidarité à abonder des caisses qui ne le sont pas.
Ensuite, elles ouvrent des droits plus importants, mais elles exigent de leurs cotisants des contributions en conséquence qui sont même désormais scindées en deux : la part équivalente au régime général plus une sorte de sur-cotisation.
Enfin, ces caisses représentent 5% de l’ensemble des retraites. Il paraît donc évident que ce n’est pas en les supprimant que l’on va pouvoir agir sur le déficit global de l’assurance vieillesse, ou que l’on va accroître le pouvoir d’achat des retraités.
Patrons et financiers non responsables ?
Ces salariés (non coupables dit Sarkozy) ne sont en rien responsables ni de la dégradation globale du système de retraites, ni de la précarisation accélérée des emplois, voire de leur diminution, ni de la faiblesse des salaires et du pouvoir d'achat, ni des cadeaux de l’été au patronat (près de 15 milliards d'euros).
Les trente milliards d'euros d'exonérations de prélèvements sociaux annuels pour les patrons, ça ne compte pas? N'est-ce pas une "remarquable" ressource possible? Les 3 milliards de manque à prélever sur les stock-options, ça ne compte pas?
Et si les richesses, toutes issues du travail rappelons le, au lieu d'être utilisées pour spéculer et grossir les masses financières parasitaires, étaient utilisées pour développer l'emploi, les qualifications, les salaires, combien de ressources nouvelles ne se trouveraient-elles pas disponibles pour améliorer les comptes sociaux, les salaires?
Notre pays compte plus de 7 millions de salarié-es pauvres, combien ça coûte à la Sécu, aux caisses de retraite?
Sarkozy escamoteur
Nicolas Sarkozy qui se targue de "parler vrai" est silencieux tant sur les profits que sur les salaires. Pour lui, hormis les salaires en dessous du SMIC (on se demande bien pourquoi des salaires inférieurs au salaire minimum) qui justifieraient d'un rendez-vous salarial annuel, c'est seulement en travaillant plus que les salarié-es peuvent espérer gagner plus.
Le MEDEF peut pavoiser comme il le fit à son université d'été: le Président Sarkozy et la Présidente Parisot sont sur la même longueur d'onde.
L'action, les mobilisations sont indispensables
Avec Sarkozy, la droite à engagé la plus vaste et brutale offensive anti-sociale depuis les décrets loi de Vichy. C'est tout l'édifice social et démocratique hérité du Conseil National de la Résistance qui est en passe d'être démantelé.
Les communistes en appellent aux mobilisations. Le PCF a pris l'initiative d'engager toute la gauche et les écologistes sur la voie de la riposte.
Le PCF dès maintenant, contribuera au succès des journées d'actions syndicales et notamment aux journées de grève et des manifestations
Vous qui avez entre 15 et 18 ans aujourd’hui, vous allez entendre le 22 octobre prochain dans vos lycées les mots d’un jeune résistant communiste, Guy Môquet, fusillé à 17 ans par les nazis le 22 octobre 1941. Sa dernière lettre, écrite avant son exécution à ses parents, à son frère et à ses camarades, sera lue par ordre du Président de
Alors quel lien peut-il y avoir entre Nicolas Sarkozy représentant d’une droite - mariée, rappelons le, à plus de 20% avec l’extrême droite - et Guy Moquet ?
Aurait-il oublié …que Guy Moquet est arrêté par des policiers français, enfermé par des juges français, gardé par des gendarmes français, c’est un sous préfet français qui participe à sa désignation comme otage choisi pour être fusillé en représailles. Tous aux ordres du gouvernement de Vichy …
Aurait-il oublié… qu’en 2003, il s’est prononcé pour la guerre en Irak. Comment peut-il prétendre aujourd’hui « qu’il est essentiel… que les enfants mesurent l’horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire » ?
Aurait-il oublié que Guy Moquet se battait pour ce qui allait aboutir au Conseil National de
Que cherche t’il en imposant cette lecture :
à reconnaitre ainsi et valoriser le rôle des communistes dans la résistance ?
à reconnaitre l’implication individuelle de ces militants - de fait résistants puisque le Parti Communiste était interdit ?
Ne nous laissons pas tromper. Dans les faits le Président Sarkozy décrète « sa loi martiale » au corps enseignant et dicte les contenus pédagogiques. C’est contraire aux valeurs de
Jeunes lycéennes et jeunes lycéens d’aujourd’hui, vous avez, en héritiers de Guy Môquet, le devoir d’indignation Entendez bien ses mots écrits sur les murs de sa cellule « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir » C’est à vous qu’il s’adresse. Etre dignes c’est refuser l’inacceptable, l’injustice, la xénophobie. C’est exercer son sens critique, et décrypter le contexte pour tirer la vraie leçon de ces années noires qui enseignent que désobéir est un devoir. C’est ne pas laisser les symboles de la gauche, et de la gauche communiste, pillés par un homme pour son profit personnel.
Je suis moi-même militante pour l’émancipation humaine et, pour cela, engagée au Parti Communiste, le même que celui de Guy Moquet. Et c’est avec tous les progressistes que je compte sur vous pour que les 21 fusillés de Châteaubriant, ceux de
Marie-George Buffet s’exprimait hier soir lors du rendez-vous national de la vignette. Elle s’en est pris aux « sarkidolatres » : « on nous parle du style Sarkozy. mais c’est quoi ? Nicolas Sarkozy est un homme de droite qui veut toujours plus de pouvoir pour mettre en œuvre une politique toujours plus à droite. devant cette politique, les communistes ne seront pas des opposants de salon. ils seront utiles, dans les luttes au quotidien, utiles face à toutes les injustices. »
Pour elle, l’heure est plus que jamais la riposte : "Pour être utiles, les communistes seront partie prenante de la reconstruction de la gauche, pour une gauche moderne mais pas soumise. nous pèserons de toutes nos forces pour que la refondation de la gauche ne débouche pas sur des préfabriqués mais sur un véritable espoir de changement.
Selon elle, « l’objectif de faire vivre et de renforcer l’idée de changement, l’idée d’émancipation humaine, l’idée de communisme. c’est cet immense effort de création qui est devant le PCF. Pour être utiles à gauche, il faut inventer un ciment idéologique et des perspectives d’avenir qui pourraient demain être le socle de nouvelles solidarités de classe, et après-demain de grands rassemblements populaires. c’est un effort peut-être considérable, mais nécessaire et aussi tellement passionnant !