mardi 28 avril 2009

Organisme de sondage à la botte de la droite ! Sondage publié par Orange

Jérome de Sainte Marie parle de "bienveillance" dans son article !
Bienveillance pour qui ?
Pour la doite, le modem et les socialistes.
Pour le NPA et LO...
Et pour tous ceux de la jet-set politique, ceux de droite comme de gauche (ou pseudo-gauche.)
Quand au Parti Communiste Français, pas un mot.
- 1° sommes-nous donc le seul vrai parti de gauche ?
- 2° les seuls qui inquiètent Sarkosy, l'UMP et ses amis socialistes ?
- 3° quelles ont été (et qui les a données) les consignes de sondage dans l'objectif de masquer le 3° parti démocratique de France ?

Compliments, la machine anti-démocratique est en marche, soutenue par ce monsieur et ses sondages !

L'analyse (?) de Jérome Sainte Marie:
Légère amélioration pour Nicolas Sarkozy. Au huitième mois de turbulence financière et sociale, Nicolas Sarkozy réussit à disposer d'un soutien substantiel, bien que minoritaire, dans l'opinion. En avril, 43% des Français en ont une bonne opinion comme Président de la République (+1 point par rapport à mars), contre 49% (- 4 points). Dans un contexte de crise, où la communication gouvernementale est rythmée par l'annonce mensuelle de mauvais chiffres sur l'emploi, il s'agit d'un résultat appréciable. La cote présidentielle progresse sensiblement à gauche (22%, + 5 points) parmi les membres de CSP+ (43%, + 7 points) et les personnes ayant un diplôme au moins équivalent au bac (45%, + 6 points) tout en restant stable parmi les ouvriers et employés (39%). Ces données confirment que la récente polémique sur les propos du Président de la République est sans échos dans l'opinion, qui demeure partagée entre son appréciation favorable sur l'implication de Nicolas Sarkozy face à la crise, et le constat d'une constante aggravation de celle-ci. Par ailleurs, son retour sur le thème de la lutte contre l'insécurité, par nature interclassiste, lui bénéficie. François Fillon de nouveau populaire.La tendance baissière qui affectait depuis quatre mois la cote du Premier ministre est aujourd'hui stoppée, et même inversée de manière spectaculaire. 51% des Français en ont une bonne opinion (+ 6 points) contre seulement 38% (- 9 points). La progression est très forte à gauche (33%, + 10 points), et concerne l'ensemble des catégories socio-professionnelles, à la notable exception des cadres supérieurs et membres de professions libérales.L'éloignement de la journée d'action du 19 mars constitue un premier élément d'explication presque mécanique. Dans la mesure où le spectre d'une paralysie du pays s'est éloigné, sans préjuger de la mobilisation du 1er mai et de ses suites, le chef du gouvernement voit sa position raffermie. Par ailleurs, une mesure comme l'allègement fiscal pour les nombreux ménages compris dans la première tranche d'imposition, donc en faveur de la partie la plus modeste des fameuses " classes moyennes ", est à la fois appréciée pour elle-même, et pour le message de préoccupation sociale qu'elle exprime. Elle n'est pas la seule, et le faisceau de ces décisions (prime forfaitaire pour les salariés précaires, prime de solidarité active, etc.) constitue un puissant adjuvant à la popularité de François Fillon. Dominique Strauss-Kahn en tête des personnalités politiques.Dominique Strauss-Kahn est désormais, avec Rama Yade, la personnalité dont on souhaite le plus qu'elle ait davantage d'influence dans la vie politique française (49%). Il doit cette première place à sa capacité à obtenir un score équivalent à gauche (52%) et à droite (54%). Il réalise un résultat de vingt points supérieur au sein des sympathisants de l'UMP (59%) par rapport à celui obtenu chez les sympathisants du NPA et de LO (39%).Nouvellement présents dans le baromètre, Alain Juppé (36%) et Dominique de Villepin (35%) bénéficient d'une cote d'influence non négligeable. Leur équivalence globale dissimule cependant une nette différence des soutiens entre les deux anciens premiers ministres. Alain Juppé obtient un score élevé parmi les sympathisants de l'UMP (58%), ce qui est moins le cas de Dominique de Villepin (43%).A l'exception de Bertrand Delanoë (47%, + 1 point) et de Jean-François Copé (34%, + 2 points), toutes les personnalités testées le mois précédent régressent ou demeurent stables. L'affaiblissement de Jean-Louis Borloo est particulièrement net (40%, - 7 points), mais aussi celui de François Bayrou (- 5 points) et de Daniel Cohn-Bendit (-5 points). Pour ces deux dernières personnalités le mouvement trouve son origine dans le rapprochement des élections européennes, qui les marque politiquement. Cet effet d'agenda rend également compte de la baisse spectaculaire affectant Olivier Besancenot parmi les sympathisants de gauche (51%, - 10 points). Par rapport au porte-parole du NPA, la montée de la violence, réelle ou symbolique, dans les mobilisations sociales explique en partie l'éloignement de certains, notamment parmi les sympathisants socialistes (- 12 points).La bienveillance maintenue à l'égard des mouvements sociaux.Dans leur diversité, les mouvements sociaux bénéficient d'une disposition favorable de l'opinion. L'appel syndical unitaire pour le 1er mai est ainsi jugé justifié par 71% des Français (contre 26%). Ils étaient plus nombreux à exprimer cette opinion concernant la journée du 19 mars (78%), mais un peu moins avant celle du 29 janvier (69%). Il n'y a pas lieu de parler d'essoufflement dans l'opinion dans la mesure où la part de ceux qui considère cet appel " tout à fait " justifié est de 31%, soit pratiquement autant qu'avant le 19 mars (32%).A un autre niveau, cette bienveillance apparaît dans l'interprétation des violences commises par des salariés dans certaines entreprises. 77% des Français pensent qu'elles correspondent avant tout à un mouvement de colère spontané, contre seulement 18% qui y voient la main de groupes minoritaires. Cette perception est massivement majoritaire à droite comme à gauche, parmi les CSP+ comme parmi les ouvriers et employés. Ces données ne signifient pas que des actes comme les séquestrations soient soutenus dans les mêmes proportions, ni même majoritairement. Elles indiquent néanmoins que la propagation rapide de la crise économique a développé parmi les Français une réceptivité nouvelle à l'égard de la contestation sociale.
Jérôme Sainte Marie - Directeur associé de l'Institut ISAMA

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